samedi 9 juillet 2011

Fièvre rouge (Les Chroniques de MacKayla Lane T2) Karen Marie Moning


Je suis une sidhe-seer, une humaine capable de voir les faës, ces effrayantes créatures d'un autre monde installées parmi nous depuis des millénaires et dissimulées sous des voiles d'illusion. Mon univers a commencé à se fendiller à la mort de ma soeur, et j'ai l'impression que, depuis, il n'en finit plus de s'effondrer. Je ne parle pas seulement de mon petit monde personnel : il s'agit aussi du vôtre.
Les murs entre humains et faës sont en train de s'écrouler.
Et je suis la seule à pouvoir nous sauver. 

Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais le premier tome m'avait assez moyennement convaincu, mais celui là, à été un vrai coup de coeur. Principalement parce que les détails qui m'avaient gênés dans Fièvre Noire sont de moins en moins présent.


Attention mon avis peut contenir des spoiler, sur le tome 1.

A la fin du tome 1, on avait quitter une Mac blessée, suite à son affrontement avec le meurtrier de sa soeur, le Haut Seigneur. Et elle venait de ressentir, pour la première fois, la présence du Sinsar Dubh.
Et bien, ici, on retrouve Mac quelques jours plus tard. Elle vie toujours dans la librairie de Barrons.

Mac évolue beaucoup dans ce tome, on sent qu'elle change. En effet, dans le tome précédant, elle était encore la petite fille, légèrement superficielle, très coquette, et on sentait encore les réminiscences de la fille insouciante qu'elle était avant la mort d'Alina. Et bien là, elle change, elle est à la frontière entre la "Glam Mac", celle qu'elle à toujours été, et la "Primitive Mac" celle qu'elle vas devenir.
Barrons reste Barrons, même s'il commence à montrer une certaine jalousie, envers V'lane surtout. Il se dévoile un peu plus, mais il reste quelqu'un de très mystérieux, secret, égal à lui même quoi.
Et Mac et Barrons se rapprochent un peu, ils partagent une certaine alchimie, et la tension sexuelle entre eux se précise.

Les désciptions sur les tenues de Mac, que j'avais trouvées biens trop nombreuses et précises, sont déjà beaucoup plus rares, et ne servent ici qu'a montrer le contraste entre la Mac d'avant et celle qu'elle est entrain de devenir.
De plus certains passages (je vous dirais pas lesquels, pour pas vous spoiler) sont décrit avec justesse, ces scènes sont très dures, et il est très difficile pour un auteur de les montrer avec sincérité et authenticité.
Le rythme s'accélère. Karen Marie Monning ne nous (à nous lecteur, mais aussi et surtout à Mac, qui est la narratrice du récit) laisse que peu de répit.

Citations:
"En moi apparaissait une autre Mac, dont je n'avait jamais soupçonnée l'existence. Elle n'aimait pas les fanfreluches, ne se pomponnait pas et ne sortait jamais en boite. Ses préoccupations étaient aux antipodes des miennes, et je priais pour qu'elle ne prenne pas un jour le commandement des opérations.
C'était une créature sauvage et primitive, assoiffée de sang.
Et elle détestait le rose."
Mac

"-Peut être qu'un jour, mademoiselle Lane, vous embrasserez un homme sans qui vous ne pourrez plus respirer, et vous vous apercevrez que ce n'est pas si important que cela.
-C'est ça, et un jour mon prince viendra.
-Il n'en sera peut être pas un, les hommes le sont rarement."
Barrons et Mac

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